
Courtier Immobilier Caen :
Guide Complet du Crédit Immobilier 2026
Comment un courtier peut vous faire économiser des milliers d'euros sur votre prêt immobilier,
même sans apport
Taux stables, banques exigeantes, IA dans l'analyse des dossiers...
Valentin Chrétien, directeur Cafpi à Caen, décrypte le marché du crédit immobilier et révèle comment un courtier peut vous faire économiser des milliers d'euros...
Même quand votre banque vous a déjà dit oui.
Sommaire :
Valentin Chrétien, directeur de l'agence Cafpi à Caen (qui gère également les agences de Cherbourg, Flers, Saint-Lô et Avranches), nous livre un décryptage complet et sans langue de bois du marché actuel.
Dans cet entretien, vous découvrirez :
- L'état réel du marché : les taux en novembre 2025 et les perspectives
- Le mythe de l'apport obligatoire démystifié une bonne fois pour toutes
- Ce que les banques regardent vraiment (spoiler : ce n'est pas que votre salaire)
- L'arrivée de l'IA dans l'analyse des dossiers bancaires
- Comment un courtier peut améliorer une offre déjà existante de votre banque
- Le cas concret : 7000€ d'épargne sauvés grâce à une simple négociation
- Quand venir voir un courtier (même si vous n'avez pas encore trouvé de bien !)
Entretien réalisé avec Valentin Chrétien, Directeur Cafpi Caen, partenaire de Visite & Co.
État du marché : taux et stabilité en novembre 2025
Patrick Magalhaes (Visite & Co) : Valentin, commençons par la question que tout le monde se pose : les taux, ça monte, ça descend, où en est-on en novembre 2025 ?
Valentin Chrétien (Cafpi) : Aujourd'hui, les taux stagnent plutôt. On s'attendait à une vraie remontée liée à l'instabilité politique et aux changements de gouvernement répétés... Finalement, les taux se sont stabilisés, ce qui est porteur pour les clients car ça ne leur enlève pas de capacité d'emprunt.
On voit que le prix des biens est aussi relativement stable. Le marché n'est donc pas vraiment impacté négativement. Par contre, il y a peut-être une question morale : avec l'instabilité politique, les gens ont moins confiance et peut-être moins la tête à investir, alors que les taux ne sont pas si mauvais.
Patrick : Justement, sont-ils vraiment "pas si mauvais" ?
Valentin : Il ne faut jamais oublier que les taux ont déjà été à 10, 12, voire 7%. On s'est tous habitués aux taux à 1% pendant 5 ou 7 ans, mais à l'époque, on payait les maisons plein pot. Aujourd'hui, le prix des maisons s'est stabilisé avec l'augmentation des taux. Au final, on est sur quelque chose d'assez stable : on peut encore acheter, on peut encore vendre, avec des prix qui vont bien.
Le mythe de l'apport obligatoire : démenti formel
Valentin : Oui ! Les banques prêtent à tout le monde : célibataires, couples, personnes avec beaucoup de cheveux, moins de cheveux, pas de cheveux du tout (rires), aux anciens, aux jeunes... Ce qu'il faut retenir : les banques font des prêts à tout le monde. La vraie question, c'est "Pourquoi on m'a dit que c'était difficile ?" Eh bien, parce que ça peut dépendre du dossier de chacun. Certaines choses peuvent favoriser ou défavoriser un dossier.
L'apport : pas obligatoire !
Patrick : L'apport, justement, c'est souvent le blocage. On entend "Sans apport, ça ne marchera pas."
Valentin : Ça, ce n'est pas grave ! Si on n'a pas d'apport parce qu'on veut garder son épargne pour les coups durs, ou parce qu'il y a des enfants et des dépenses imprévues qui peuvent arriver, il faut garder une petite poire pour la soif. Et les banques aiment même faire du sans apport ! Elles préfèrent parfois que les clients gardent leur épargne plutôt que de mettre 100% de l'apport et de ne plus rien avoir à l'arrivée.
Ce que les banques regardent vraiment dans votre dossier
Patrick : Est-ce que la gestion des comptes est scrutée ? Le fait d'être un bon gestionnaire, de ne pas avoir de découverts...
Valentin : Clairement, oui. Ce qui fait qu'un dossier est bon, ce n'est pas forcément le revenu du client. Les banques regardent si on gagne beaucoup, certes, mais quelqu'un qui gagne énormément et qui dépense tout va avoir un moins bon dossier qu'une personne qui gagne moins mais qui fait hyper attention à sa gestion.
Le fameux "saut de charge"
Valentin : Les banques analysent aussi ce qu'on appelle dans nos métiers le saut de charge : la différence entre votre loyer actuel et la future mensualité.
Exemple concret : Si vous avez un loyer à 600€ et une future mensualité à 1200€, mais que vous n'arrivez pas à mettre 600€ de côté par mois actuellement, la banque va vous dire "Ça ne colle pas." C'est du bon sens.
Mais attention ! C'est là qu'intervient le courtier. On peut très bien avoir un loyer à 600€ sans mettre 600€ de côté parce qu'on payait un crédit auto sur une durée courte (400-500€/mois) pour être tranquille rapidement. Il y a une logique à défendre.
Par contre, si la personne flambe tout au casino tous les weekends... là, le banquier va refuser le dossier.
Les dépenses scrutées : sites de paris en ligne et autres alertes
Valentin : Ce n'est pas tabou du tout. Nos comptes, c'est notre vie. Le banquier regarde nos dépenses pour s'assurer qu'il peut nous prêter sans se poser de questions.
Les sites de paris en ligne ? On les voit régulièrement (Winamax, etc.). Les clients qui mettent 20€ dessus ne sont pas forcément des joueurs invétérés. MAIS les banques se disent quand même : "Il/elle est joueur(se), qu'est-ce qui peut se passer ? S'il pète les plombs un jour et met tout son salaire dessus, je me retrouve sans ma mensualité."
Dès qu'il y a ça, une petite alerte se déclenche, et le banquier peut refuser.
L'IA dans l'analyse des dossiers : mythe ou réalité ?
Valentin : On en parle depuis des années. À un moment, on s'est même dit que ça pourrait remplacer le courtier. Aujourd'hui, l'IA est en pleine évolution (ChatGPT, Mistral l'IA française...), et il y a deux-trois outils en train d'être mis en place. Mais on n'y est pas encore. C'est encore l'analyse humaine qui prime. Pour qu'un jour l'IA soit performante dans nos métiers, il faudra vraiment l'implémenter correctement avec les bonnes données et le bon script. Le problème ? Un dossier ne fait pas l'autre. Un même métier exercé par deux personnes à deux endroits différents est vécu différemment par les banques (revenus différents, dépenses différentes...). Et l'IA a aujourd'hui tendance à faire une généralité. On s'attend à ce que ça déboule rapidement, mais pour l'instant, l'humain reste indispensable.
Valentin : Exactement. C'est l'analyse humaine. Les banques, quand elles font un prêt, demandent que le client devienne client chez elles : domiciliation des revenus, carte bancaire, chéquier...
Pourquoi ? Parce que les banques ne gagnent pas tant d'argent que ça avec le prêt immobilier. Là où elles gagnent, c'est sur les flux bancaires, l'épargne, les produits annexes. Il y a une forme de confiance qui se crée. Certaines banques nous disent à certaines périodes : "Là, je fais des super taux pour les professions libérales" ou "J'ai une offre privilégiée pour les fonctionnaires." On oriente donc intelligemment. Mais on démarche toujours la banque du client !
Valentin : Je mets un point d'honneur à toujours démarcher la banque du client. Pourquoi ? Parce que souvent, s'il n'a pas de grief, il l'aime. On est Français, on n'aime pas le changement. Le client nous dit : "Je voudrais que vous me trouviez le super taux, mais avec mon banquier."
Donc on fait ça. Évidemment, ce n'est pas toujours la banque du client qui ressort au final, mais on essaie.
Le cas concret : 7000€ d'épargne sauvés dans la même banque
Valentin : Ce n'est pas de la magie, c'est juste une discussion avec le banquier. La proposition qu'il avait faite était correcte, mais le problème, c'est qu'il lui demandait beaucoup d'apport. On a réduit l'apport de moitié. L'argument ? J'ai dit au banquier : "Vous lui prenez toute son épargne, vous la mettez à poil. Si demain il y a un problème, elle se retrouve sans rien." Il m'a dit : "Ouais, c'est vrai." Baisser l'apport a augmenté la mensualité de seulement 25-28€/mois, ce qui ne représente pas grand-chose. Par contre, ça représentait plus de 6000-7000€ d'épargne conservée pour elle. Tranquillité d'esprit. Si la voiture tombe en panne, si le ballon d'eau chaude lâche... pas de problème. Ça évite de faire un prêt conso à 8%.
Résultat ? La cliente est ravie, le banquier a gardé sa cliente, il est content. Moi aussi. Tout le monde est content.
Qu'est-ce qu'on gagne vraiment avec un courtier ?
Patrick : Le jeune couple qui a déjà une proposition de sa banque, qu'est-ce qu'il gagne à faire appel à Cafpi / Valentin ? Sur le taux, la durée, l'assurance ?
Valentin : Honnêtement ? Je ne sais pas.
Patrick : (Surpris) Ah bon ?
Valentin : Pourquoi je ne sais pas ? Parce que tous les dossiers sont hyper différents. Concrètement, on peut avoir des gens qui ont une superbe proposition de leur banque, et moi, je n'ai rien à leur faire gagner. Et tu sais ce qui se passe ? Je leur dis : "Cette proposition est incroyable, allez-y, signez avec votre banquier."
Patrick : C'est cool pour le client quand même.
Valentin : Hyper cool, parce qu'au moins il est rassuré. Et les clients réagissent bizarrement, ils me disent : "Pourquoi vous me dites ça ? Qu'est-ce que vous avez à gagner ?"
Je réponds : "Ce qui est important pour moi, c'est votre satisfaction. Si vous êtes content, vous allez me renvoyer du monde, et peut-être que les amis, collègues ou famille que vous allez me renvoyer, moi je vais leur faire gagner des sous."
Valentin : On ne dit pas qu'on aura forcément quelque chose de mieux, mais on a un éventail de toutes les banques, donc tous les produits.
Les prêts-relais, par exemple, ne fonctionnent pas pareil dans toutes les banques. Certains sont intéressants, d'autres pas. Parfois, un client nous dit "Je ne veux pas faire de prêt-relais, mon projet n'est pas possible." Si, parce que j'ai un prêt-relais différent qui va fonctionner.
Le vrai gain :
✅ Un taux potentiellement mieux placé
✅ Des assurances moins chères avec des garanties équivalentes (on insiste là-dessus : les assurances bancaires protègent bien, mais on peut trouver moins cher avec la même protection)
✅ Une analyse des garanties (hypothèque vs caution bancaire - d'ailleurs, l'hypothèque n'est pas un gros mot !)
✅ Du temps gagné
✅ Une visibilité très large de toutes les propositions du marché
Hypothèque et caution bancaire : tuer les mythes
Valentin : On remet souvent les pieds dans le plat sur l'hypothèque ou la caution bancaire, c'est très flou pour tout le monde.
L'hypothèque, ce n'est pas une mauvaise chose. Mais quand les gens entendent ce mot, c'est une insulte, un gros mot, tout le monde panique : "On va me saisir mon bien !"
Non. Ça ne se passe pas comme ça. Si vous payez votre mensualité, ils ne saisiront jamais. S'il y a des problèmes de paiement un jour, on en parle avec le banquier, il décale une ou deux mensualités, on s'arrange.
Sur une caution également, il y aura des soucis si on ne paie pas. Dans tous les cas, si ça arrive malheureusement, la caution bancaire viendra chercher aussi.
Valentin : À n'importe quel moment, en fait.
Avant d'avoir trouvé le bien
J'ai envie de dire que c'est même ce qu'il faut faire. "J'envisage d'acheter, mais je n'ai pas trouvé mon bien." OK, mais tu peux emprunter combien ? "Je ne sais pas, je pense pouvoir acheter une maison à 250 000€."
Tu n'en sais rien en fait. Tu n'as pas fait les calculs. Parfois, on a des clients affûtés qui ne sont pas loin, mais on n'en sait rien parce qu'il y a peut-être une offre boost, ou attention, vous payez une pension alimentaire ? "Oui, mais ça ne compte pas." Si, certaines banques vont le compter dans l'endettement.
Mon conseil : dès qu'on pense à l'immobilier, il faut venir. Qu'on ait un bien, qu'on n'en ait pas, qu'on ait envie d'en acheter un, qu'on l'ait vu sur Le Bon Coin, visité ou pas... il faut venir.
Quand on a déjà son bien
Autre cas : "J'ai mon bien, je m'y sens bien, je n'ai pas envie de le vendre." Mais si vous alliez voir un courtier quand même ? Peut-être qu'il va vous dire :
- "Achetez un bien pour du locatif pour votre retraite"
- "Vous pouvez baisser vos mensualités de crédit parce que les taux ont baissé"
Exemple concret : Tous les clients qui ont emprunté fin 2023 ont des taux au-dessus de 4%. Aujourd'hui, on est aux alentours de 3%. On peut commencer à parler de renégociation (selon le montant emprunté et la durée).
Les rendez-vous sont gratuits
Valentin : Les rendez-vous sont gratuits. La seule chose qu'on a à perdre, c'est de gagner de l'argent, parce qu'en perdant un peu de temps, on va toujours gagner de l'argent. Il faut se renseigner.
Cafpi Caen : une équipe à votre écoute
Valentin : Je suis le directeur de l'agence de Caen, et je gère aussi les agences de Cherbourg, Flers, Saint-Lô et Avranches. On couvre donc le Calvados, la Manche et un bout de l'Orne.
Notre équipe : 25 personnes, dont 3 assistantes administratives qui courent dans tous les sens (elles aimeraient être quatre !), réparties sur :
- 2 personnes à Flers
- 2 à Avranches
- 3 à Cherbourg
- Le reste sur Caen
- 3 à Saint-Lô
Disponibilité et réactivité
Valentin : Il y a une vraie demande. On se rend disponible : besoin d'un rendez-vous un soir à 19h ? C'est possible, parce qu'on sait que vous ne travaillez pas tous de 10h à 16h.
On s'adapte, on essaie d'aller vite quand le compromis est signé et que vous avez besoin d'une proposition tout de suite.
Cafpi, c'est quand même une marque présente depuis 50 ans. Numéro 1 en France aujourd'hui. On se veut apporter un vrai plus à nos clients dans la satisfaction.
Valentin : Je vous invite à aller voir nos étoiles sur toutes les agences. On dit à nos clients : si vous êtes satisfaits, mettez-nous un avis. Et quand ils ne le sont pas, ils le font quand même ! Donc cette note représente la réalité.
06 45 65 84 05
📧 v.chretien@cafpi.fr
Conseil en financement, conseil en immobilier... et conseil capillaire évidemment ! 😄
Cafpi Caen, partenaire de confiance de Visite & Co pour tous vos projets de financement immobilier dans le Calvados, la Manche et l'Orne.

